La grande aventure sociale libérale a commencé à Abidjan et dès 2009 sous la mandature présidentielle de Laurent Gbagbo et au cœur de la grande crise fratricide ivoirienne. Oui, ce fût une situation de grands déchirements et les coups bas en politique interne et les graves trahisons de la fameuse ” communauté internationale” n’avaient pas pu nous empêcher de réfléchir au sort de nos États d’origine au cas où ce qui arrivait aux patriotes ivoiriens en ce moment-là, leur survenait à eux. Ce qui s’était passé en Côte d’Ivoire de 2000 à 2011 devrait avoir marqué l’esprit de tous les grands pan-africanistes et nous en étions une des figures déjà à l’époque.


Nos convictions politiques ont été telles que nous avons fait le vœu de nous engager à faire triompher le CENTRISME en Afrique et sans retenue parce que ce qui a été fondamentalement à l’origine du drame ivoirien ce fût le manque de forces politiques internes capables de dire non aux deux clans en conflit et pour jouer aux médiatrices. La Côte d’Ivoire avait brulé par intolérance politique et la défiance des uns vis à vis des autres et tout le monde était et nageait dans la duplicité parce que l’orgueil avait pris le dessus dans toutes les négociations et on allait de rencontres en rencontres sans aucun résultat et jusqu’aux Accords de Ouagadougou. Ce fût douleureux et très bouleversant pour toutes les perfidies organisées par la puissance tutélaire dans le déroulement de cette crise. Et c’est cet esprit de duplicité et de partie prise pour le Président Allassane Dramane Ouattara contre Laurent Gbagbo qui s’est poursuivi au Sahel et ce qui s’en suit aujourd’hui à savoir l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le rejet de la politique française et de la monnaie nazie que constitue le franc CFA surprennent ! Peut-être ceux de la françafrique et non nous les pan-africanistes ! Et la bataille ne fait que commencer jusqu’à l’écrasement de tous les faux accords coloniaux et néo-coloniaux et pour sceller la libération totale de nos pays et pour une Afrique libre, indépendante et souveraine.

Oui, en parlant du PSL parti centriste et panafricaniste au Bénin, que chacune des forces politiques issues des récentes réformes du système partisan se tienne pour avertie et qu’elles comprennent bien que cela n’arrive pas qu’aux autres et que de par nos prises de position qui deviennent de plus en plus violentes il devient impérieux que nous oeuvrons toutes ensemble qu’un pôle de forces centristes nous vienne au secours pour conjurer les extrêmes et actes d’intolérance auxquels nous assistons !
Notre Centrisme est donc un palliatif pour potentiellement le pire. Heureusement que les sociaux libéraux centristes et pan-africanistes sont désormais présents et avec suffisamment d’anticipation !
Voilà là où nous en étions au congrès constitutif du Rassemblement pour le Progrès et le Développement (RUPD) et c’était les 21 et 22 août 2010 ici à Cotonou ( quartier JAK à la salle des fêtes propriété du doyen Francis da Silva)
Et c’est pour le partage des mêmes convictions politiques acquises au CENTRIME et au PANAFRICANISME que nous nous étions porté candidat aux élections présidentielles de 2011, candidature à laquelle nous avions renoncé après les formalités administratives de la CENA de l’époque.
Et c’est cette bataille qui s’est poursuivie grâce à l’émergence de la Plate Forme des Forces Sociales Libérales ( F2FSL) qui après avoir rencontré le 23 Octobre 2015 le candidat Patrice TALON au domicile du feu doyen Antoine DÉTCHÉNOU) avaient jeté toutes leurs forces dans la bataille aux côtés de beaucoup d’autres avec pour résultante l’avènement du premier mandat en avril 2016 du Président Patrice Guillaume Athanase TALON. Ce qui avait permis la tenue du congrès constitutif du PSL le 16 juillet 2016 au Palais des congrès de COTONOU.
Mais tout ça suite aux réformes actées par le Gouvernement et qui ont conduit à l’adoption du nouveau Code Électoral et la réforme du système partisan, nous conduit progressivement à la consolidation du parti et qui sera le PSL qui dans son format à venir, sera celui des grandes batailles électorales de 2026.